Lucas, 4 ans4 ans. Ca y est, c’est fait, mon fils a 4 ans. Lucas était ravi de souffler ces 4 bougies, d’avoir reçu une “montre bizarre” et des “HipposGlout*ns” (que je vous déconseille en cas d’aversion au bruit ou de migraines faciles…) ainsi qu’une jolie tenue pour l’été.

Comme je m’en suis fais la réflexion à 2h du matin en train de me trémousser sur une piste de danse bondée sur “La bomba” (que j’adore depuis l’époque où je l’ai dansée en Argentine), il y a 4 ans je faisais moins la fière. Je devais être en train de réclamer une péridurale ou n’importe quel fichu moyen, peu importe, du moment que raaah pitié je n’ai plus mal!!! Et sincèrement césarienne, ventouse, spatules, plus rien ne me faisait peur tant qu’on me le faisait sortir de là! Bref le résultat est plutôt pas mal moi je trouve. Comme la nature est bien faite chaque maman hérite du plus beau bébé du monde. Et comme elle est très bien faite même, et bien on peut avoir coup sur coup les deux plus beaux bébés, non départagés sur l’échelle en question. 4 ans après, il faut le savoir pour retrouver sur son crâne cette bosse effrayante causée par ce long accouchement et finalement pas complètement résorbée par les séances d’ostéopathie conséquentes. 4 ans après, oui, c’est bon, j’ai compris, il est blond! Non, Pierre, je n’avais pas perdu totalement la tête pendant ces longues heures, j’ai juste mis 3 jours a accepter la réalité…

Eve, 18 mois4 ans après Lucas a une petite sœur de déjà 18 mois. Il semblerait que mon “comment on peut ne serait-ce que songer à en faire un deuxième?”, lancé au milieu des 30h de souffrances passées à mettre au monde le premier, ne m’était pas suffisamment resté en mémoire. Faut dire aussi que la deuxième fois c’était presque une promenade de santé (oui Pierre? meuh non je n’exagère pas… Hein? Tes épaules ont gardé la marque?! T’es sûr?). Bon disons que du moins ça a été bien plus rapide et globalement moins douloureux (et pis sans grosses cuillères en métal). Alors Eve a eu la chance de sortir avec une petite tête toute ronde, elle, qui m’a même valu des “parfaite” de la part de l’ostéopathe et autres gens du corps médical. De quoi rasséréner une maman éprouvée et faire (presque) oublier les efforts à fournir pour arriver à cette “perfection”. Mais ce sera un épisode a se remémorer en octobre celui-là.