Tu as une femme et des enfants
J’ai un mari un peu absent
Mes descendants sont déjà grands
Ils n’appellent plus après maman

Tu es lassé de ses courroux
De ses petits jeux je suis à bout
Après ces années, voilà, tu l’aimes
Après tant d’années, voilà, je l’aime

Soudain le vent emporte le tout
Dans un envol discret, si doux
Cafés, paroles, quelques sourires
Des présages on ne fait que rire

Raconte moi, tes yeux, ta voix,
Le coeur s’y prend, il veut de toi
Reflet qui vient, on n’ose point
Un soir banal parlent les mains

Sur ce chemin on est perdants
A tous les coups, mais si vivants
De ce chemin je pleure encore
Ce bel amour qu’on déshonore.

Syrtlean (03 juin 2008)