Samedi. Il fait beau. La chaleur s’étend au travers de pièces. Les enfants jouent en bas avec leur père. Quelques minutes en solitaire entre mes murs. Pas de but, pas d’idée, toujours cette sensation amère. Chercher quelque chose d’utile à faire, fuir mes pensées, cesser de me sentir si seule. Ne pas savoir pourquoi je ne laisse plus approcher personne, pourquoi je m’isole quand je ne le supporte pas. Méfiance. Crainte. Illégitimité.

Un petit lutin revenu de dehors frotte son nez contre mon bras. Sourire. Se reprendre. Tenir, tenir, tenir…