Je laisse glisser ma plume en un envol léger
Afin que se faisant elle rencontre ton âme
Qu’elle aille à ton oreille doucement chuchoter
Milles et une paroles et une si grande flamme

Te dire ce qui fût nous, croire en ce qu’on sera
Te faire le récit d’une passion improbable
Magnifique enfant qui d’un rien nous déchira
Nous lançant en avant en un rythme implacable

Quel doux temps que celui du repos, et pourtant…
Ô ! Je songe encore et rêve à nos déchirures
Et souhaite à nouveau en sentir la morsure

Au fil de ma route, de ce chemin impatient
Je me retourne parfois du coté de ces jours
Et viens te murmurer à jamais : « Mon amour ».

Syrtlean (25 août 2002)