Des enfants qui s’en vont vivre leur propre chemin
A l’amant que l’on perd ou l’on fuit un matin
Des fous rires partagés à l’ami trop lointain
Comme chaque souffle d’air arraché au destin
Tout est vain

D’une famille ignorée à l’inconnu d’un train
De ce corps qu’on abhorre au cancer en son sein
De ces tâches qu’on répète chaque jour et sans fin
Au pas que l’on fait pour se lever le matin
Tout est vain

De ces mots que l’on saigne aux tableaux que l’on peint
Des souvenirs qu’on adore au futur que l’on craint
Des émotions intenses au ronron du train-train
Tout est vain

De l’instant fugace à l’inéluctable fin
Des douleurs, de la peine aux moments les plus sains
Qu’importe quelle sera la trace de ton chemin
Tout est vain

 

Syrtlean