Réflexions de fin de soirée, terme d’une belle journée… J’ai des rêves, je suis bourrée d’envies et de rêves. Certains sont fugaces, nés d’une image, d’un instant, d’autres vivent en moi depuis de longues années. Tous ont en commun cette réponse interne, cette réaction immédiate et ancrée dans mon être “ce n’est pas pour moi, je n’en suis pas capable”. Dans à peu près tout ce que j’entreprends je me sens un imposteur. Je monte à cheval, oui, parce que j’aime ça, mais je sais que je ne suis pas une bonne cavalière, j’ose à peine me prétendre cavalière. Je fais du théâtre, depuis peu, je suis consciente que j’ai beaucoup à apprendre et que je ne serai jamais une comédienne, que je ne suis déjà pas à la hauteur de mes collègues de la troupe. Je suis ingénieur en informatique, certes, mon diplôme me donne droit à ce titre, mais je sais bien que je n’en suis pas un “vrai”. Etc… Même en tant que maman, je ne me sens pas une “vraie” maman. Je suis un imposteur. Je l’ai toujours été, et pour tout. Je ne peux qu’accepter cet état de fait aujourd’hui, car je n’ai pas encore trouvé comme modifier cela.
Maintenant, savoir que je suis l’imposteur me permet de mieux comprendre pourquoi j’évite de me lancer dans ce qui me tient le plus à cœur. Pourquoi je me garde bien de tenter ce qui m’attire le plus, puisque je ne suis pas capable, puisque je ne suis pas cela, je refuse de me sentir là aussi l’imposteur, et de montrer que je le suis. Parfois j’ai réussi à dépasser mes doutes et à m’octroyer le droit d’aller dans une direction, en même temps je devais bien aller quelque part de toutes façons!
C’est drôle comme mes mots ont dérivé, comme ma pensée m’a entrainé ailleurs que le but de ce petit article, qui était lié à son titre. Mes réflexions de fin de soirée m’amenaient sur cette histoire de pas, sur ces petits pas si coûteux. Je ne sais pas si c’est vraiment “le premier pas qui coûte le plus plus”, ce que je sais en revanche c’est que si on ne franchi pas ce premier pas, on ne franchi jamais les suivants. J’arriverai en haut de la pyramide en posant le pied sur la première marche. Pas en tournant autour à me dire “je n’ai pas l’endurance pour arriver en haut”, tout en ayant qu’une hâte: voir d’en haut. Qu’importe de savoir si j’arriverai en haut ou pas. Si je ne pose pas le pied sur cette première marche je n’arriverai pas en haut. Alors je pose le pied sur la première marche, je découvre la seconde, et je pose le pied sur la seconde… Les pyramides ne me font pas peur ce soir.
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