Tu t’es éveillée un matin, plus rien ne t’emportait
Tu cherchais un sourire, un regard auquel t’accrocher
Mais en leurs yeux tu ne trouvais plus d’écho
Comme un coeur mort au fond de ton désert
Un animal assoupi que tu ne sais plus éveiller
Peu à peu ton mur se reconstruisait
Face à tous t’isolant, et malgré ta révolte
Tu ne trouvais moyen de redonner du sang,
Du feu dans ses veines qui t’échappaient.
D’où vient ce vide soudain, cette absence?
Que manque-t’il enfin?! Pourquoi?
Je ne sais plus, je ne sais pas.
Tu avais tout et plus encore et un matin plus rien
Alors que tout était encore là. Comment comprendre?
Comment combattre? Grand vide haï qui viendra te combler?
Tu cherches en vain une émotion, une sensation
Mais rien ne t’étreint, ton coeur s’effrite.

Syrtlean - 21 Mars 2001