Mon magnifique amour, ma passion déchirante
Accrochée à mes jours comme une liane rampante
Doux trésor que je berce dans son écrin de larmes
Fascinant façonnant de ma force et mes armes
J’ai appris de tes mains ce que serait demain
J’ai connu dans tes yeux la douleur des matins.
En l’espace d’un sanglot j’ai approché ta peau
L’eau vive, le tumulte, vif argent sans repos.
La vie au long cours n’a pas effacé ces jours
Mais cette ronce sur mon cœur n’a plus rien de l’amour
Ses racines s’enfoncent au-delà de la raison
Et ses griffes labourent quelque soit la saison
Le jour est-il venu, enfin, de l’arracher?
Ô je sais les lambeaux qu’elle risque d’emporter
Part de moi, parts de celle qui fut, peu m’importe
Je ne peux accepter que parte cette amour morte.
Syrtlean

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